
- Connu pour
- Acting
- Date de naissance
- 1/2/1890 - 5/5/1971
- Lieu de naissance
- Paris, France
Alice Tissot
Biographie
Alice Tissot voit le jour le 1er janvier 1890, dans un Paris encore Ă©merveillĂ© par l’inauguration de la Tour Eiffel. Adolescente elle s’oriente très vite vers le chant et la comĂ©die. En 1907, elle rencontre Louis Feuillade, directeur artistique de la puissance compagnie de production cinĂ©matographique Gaumont. Elle devient l’une de ses actrices favorites. Leur collaboration va se poursuivre jusqu’au dĂ©cès de Feuillade, dix-huit ans plus tard. Elle participe, bien sĂ»r, aux grands feuilletons Ă succès de Feuillade comme Les sept pĂ©chĂ©s capitaux (1910). Après la première guerre mondiale, Alice Tissot, toujours fidèle Ă son Pygmalion, a pour partenaire Fernand Herrmann qui interprète l’avocat Jacques Varèse dans Barrabas (1919). Elle le retrouve dans Les deux gamines (1921) aux cĂ´tĂ©s de Lugane, actrice et compagne du cinĂ©aste. Alice travaille, en 1924, une dernière fois avec Louis Feuillade qui, assistĂ© de son beau-fils, rĂ©alise Lucette avec la jeune Bouboule dans le rĂ´le-titre. En 1925, la comĂ©dienne poursuit sa carrière au cinĂ©ma dirigĂ©e par Henri Desfontaines pour L’espionne aux yeux noirs (1925) avec la cĂ©lèbre danseuse espagnole d’origine gitane Maria de AlbaĂcin, ainsi que pour quatre numĂ©ros de BelphĂ©gor (1926) avec RenĂ© Navarre. En 1925, la comĂ©dienne tourne enfin son premier long mĂ©trage, Gribiche avec Françoise Rosay, Ă©pouse du rĂ©alisateur Jacques Feyder. Approchant de la quarantaine et femme de caractère, c’est une interprète confirmĂ©e au théâtre et dans des opĂ©rettes d’Albert Willemetz. Des rĂ©alisateurs dont la notoriĂ©tĂ© ne va pas s’éteindre avec l’arrivĂ©e du parlant, n’hĂ©sitent pas Ă l’embaucher. Alice Tissot travaille en particulier avec Henri Chomette et son frère RenĂ© Clair. Ce dernier la dirige d’ailleurs dans Le chapeau de paille d’Italie (1927) avec Albert PrĂ©jean. Elle tourne aussi en Allemagne Cagliostro (1928), sous la direction de Richard Oswald. On se souvient bien de sa prestation dans Les dames au chapeau vert, d’abord au théâtre puis au cinĂ©ma, en 1929, grâce Ă AndrĂ© Berthomieu et, en 1937, dans une version parlante de Maurice Cloche. La comĂ©dienne interprète des rĂ´les variĂ©s. C’est la mère de Charles Bovary dans Madame Bovary (1933) de Jean Renoir. Elle apparaĂ®t aussi aux cĂ´tĂ©s de Fernandel et campe une Madame de Grand Air plus vraie que nature dans l’adaptation par Pierre Caron de la cĂ©lèbre bande dessinĂ©e BĂ©cassine (1939) de Pichon et Languereau. Pendant l’occupation, Alice Tissot est Dame LĂ©onarde dans Le Capitaine Fracasse (1942) dirigĂ© par Abel Gance. Elle se retrouve Ă©galement dans la version de Pierre Gaspard-Huit, rĂ©alisĂ©e en 1960, avec Jean Marais remplaçant Fernand Gravey dans le rĂ´le principal. Au cours des deux dĂ©cennies suivantes, Alice tient encore l’affiche dans une vingtaine de films, souvent des comiques sans prĂ©tention comme «La joyeuse prison d’AndrĂ© Berthomieu avec Michel Simon en gardien-chef et Darry Cowl en avocat bafouillant. En 1961, elle fait une dernière apparition cinĂ©matographique comme figurante dans la super production Le jour le plus long. Les tĂ©lĂ©spectateurs la voient encore une fois en 1963. Dans une Ă©mission de variĂ©tĂ©s, elle joue l’institutrice de Sheila qui chante L’école est finie. Puis Alice Tissot prend une retraite bien mĂ©ritĂ©e avec près de quatre cents films Ă son actif. Alice Tissot s’éteint Ă Paris, le 5 mai 1971, des suites d’un cancer du larynx.



























